Guidage GPS et séquençage bout de champ

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De fastidieux à indispensable : de la carte de rendement à la carte de préconisation

Au début des années 1990, le GPS est arrivé dans les moissonneuses-batteuses pour cartographier les rendements des parcelles. L’agriculteur pouvait disposer d’une photo finale, mais qu’en faire ?

Il a fallu attendre plusieurs années pour que le GPS « utile » revienne en force dans les exploitations par l’intermédiaire  de la  barre de guidage. Plus ou moins simple et pratique dans un premier temps, la barre de guidage permettait de s’affranchir du jalonnage. Les évolutions se sont ensuite enchaînées  et permettent à présent l’autoguidage des tracteurs et la gestion des outils attelés comme la coupure de tronçons sur pulvérisateur ou semoir. Les boîtiers électroniques ingèrent aussi des informations recueillies par d’autres sources (images satellites, drones, …) pour réaliser la modulation de dose. A présent, les matériels de récolte sont à nouveaux équipés pour la cartographie des rendements. La boucle est bouclée !

Différents types de correction GPS

Quand on parle GPS, il faut bien faire la distinction entre les fonctionnalités de la console et la précision apportée par le signal GPS qui, elle, dépend de la correction choisie.
La correction influencera la précision c’est-à-dire d’une part la précision de la localisation de l’antenne GPS et d’autre part l’écart de positionnement entre deux passages successifs du tracteur. L’intervalle de temps entre deux passages est important à prendre en compte. Par exemple, avec la correction Egnos on peut avoir un écart en plus ou en moins de 30 cm à 5 minutes et passer à 60 cm à 20 minutes.

Le choix de la correction se fera en fonction des travaux à réaliser. Pour de l’épandage, de la fauche, du déchaumage, une correction à 15-20 cm sera amplement suffisante. Pour du semis on optera plutôt pour une correction à 10-15 cm. La correction RTK à 2,5cm ne s’imposera que si l’on a besoin de répétabilité, à savoir revenir exactement au même endroit plusieurs heures, jours ou mois après. Si l’on veut travailler en autoguidage du tracteur, la correction RTK est donc nécessaire pour du semis derrière striptill, du binage, du semis de semences en décalées ou encore en maraîchage.

Le “séquençage bout de champs” : facile

Le “séquençage bouts de champs” n’était pas aisé à son apparition. Actuellement avec les terminaux tactiles en cabine, les séquences peuvent se programmer n’importe quand et leur modification est beaucoup plus facile. Témoignage à la cuma La Vaillante (La Chapelle Hermier – 85).